top of page

#INDEMNISATION 📌 Le besoin de logement adapté survit-il au décès de la victime directe ?

  • Photo du rédacteur: Magali Portes
    Magali Portes
  • il y a 29 minutes
  • 1 min de lecture

Les faits



En 2014-2015, une patiente subit une lésion nécrotique de l’orteil, évoluant vers l’amputation d’un membre inférieur, avec des séquelles imposant un fauteuil roulant et l’accueil d’une tierce personne la nuit, d’où la nécessité d’un logement adapté.


Avec son époux et sa fille, elle acquiert une maison de plain-pied et lance des études d’aménagement pour la résidence secondaire.


Elle assigne le médecin et son assureur en 2020, puis décède en 2021.


Ses héritiers reprennent l’instance.



Le débat



Le besoin d’aménager la résidence secondaire « survit-il » au décès de la victime directe, et jusqu’où va l’indemnisation ? 



Ce que décide la Cour



Le droit des victimes indirectes naît au jour du dommage, mais le préjudice s’évalue au jour du jugement. 


Si la victime directe est décédée, l’indemnisation est limitée à la période dommage‑décès et aux dépenses justifiées. Ici, seule une facture d’étude (5 506,90 €) est indemnisée.



Civ. 1re, 24 sept. 2025, n° 22-22.162 et n° 23-18.795 (publié au Bulletin).


ree

ree

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Commentaires


bottom of page