#EXPERTISEMEDICALE đ La prĂ©sence de lâavocat pendant lâexamen clinique nâest pas un droit
- Magali Portes
- 12 août
- 1 min de lecture
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Un homme blessĂ© lors des attentats du 13 novembre 2015 conteste lâĂ©valuation de son prĂ©judice professionnel par le FGTI. Il obtient une expertise judiciaire et demande que son avocat soit prĂ©sent lors de lâexamen clinique.
Cette demande est rejetĂ©e par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, puis par la cour dâappel.
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La victime peut-elle imposer la prĂ©sence de son avocat durant lâexamen clinique, au nom des droits de la dĂ©fense et du principe du contradictoire ?
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Le secret médical prime.
â Le code de procĂ©dure civile autorise la prĂ©sence de lâavocat lors des opĂ©rations dâexpertise, mais pas pendant lâexamen mĂ©dical proprement dit.
â Aucune disposition lĂ©gislative ne permet de lever le secret mĂ©dical au profit dâun avocat,mĂȘme avec le consentement de la victime.
â La prĂ©sence de lâavocat reste possible lors des autres Ă©tapes :
anamnÚse, recueil des doléances, discussion médico-légale, restitution contradictoire.
LâĂ©quilibre entre le respect des droits de la dĂ©fense et le droit au respect de la vie privĂ©e est assurĂ©, selon la Cour, dĂšs lors que lâavocat peut intervenir dans les temps forts de lâexpertise, Ă lâexclusion de lâexamen clinique lui-mĂȘme.
Cass. 2e civ., 30 avril 2025, n° 22-15.215, publié au Bulletin



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