Une caissiĂšre avait Ă©tĂ© victime dâun braquage Ă main armĂ©e au moment de la fermeture du magasin oĂč elle travaillait.
Elle sollicitait la reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur.
đđ đ©đšđŹđąđđąđšđ§ đđ đ„âđđŠđ©đ„đšđČđđźđ« :
Lâemployeur admettait avoir eu connaissance du danger du fait dâun prĂ©cĂ©dent braquage mais soutenait avoir pris les mesures nĂ©cessaires pour assurer au mieux la protection des salariĂ©s en cas de braquage :
âȘïž PrĂ©sence dâun agent de sĂ©curitĂ©.
âȘïž Formation du personnel âĂ©vacuation et incendieâ.
âȘïž Existence dâun DUER (document unique dâĂ©valuation des risques).
đđ đđÌđđąđŹđąđšđ§ đđ đ„đ đđšđźđ« đâđđ©đ©đđ„ :
La Cour donnait raison Ă la salariĂ©e et jugeait que lâemployeur nâavait pas pris toutes les mesures nĂ©cessaires pour Ă©viter le risque et avait ainsi commis une faute inexcusable :
âȘïž Lâemployeur avait đđšđ§đ§đđąđŹđŹđđ§đđ đđź đ«đąđŹđȘđźđ du fait dâun prĂ©cĂ©dent braquage.
âȘïž Le đđąđŹđ©đšđŹđąđđąđ đđ đŹđÌđđźđ«đąđđÌ mis en place (agent de sĂ©curitĂ© sur place et alarme) Ă©tait insuffisant pour prĂ©server la salariĂ©e du risque grave dâĂȘtre agressĂ©e.
âȘïž đđźđđźđ§đ đđšđ«đŠđđđąđšđ§ pour apprendre Ă se comporter face Ă une agression.
âȘïž đđźđđźđ§ đÌđȘđźđąđ©đđŠđđ§đ pour permettre Ă la salariĂ©e de se dĂ©fendre ou donner lâalerte.
âȘïž DUER mentionnant le risque dâagression mais đŹđđ§đŹ đđšđ§đŹđąđ đ§đđŹ.
CA ROUEN 15 décembre 2023, n°21/03025
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