Aux termes dâun arrĂȘt rendu le 20 avril 2023, la Cour de cassation a retenu la đđđźđđ đąđ§đđ±đđźđŹđđđ„đ đđź đ©đąđÌđđšđ§ đđÌđđÌđđÌ (Cass. 2Ăšme, 20 avril 2023 n°21-22.374).
La loi Badinter opĂšre une distinction entre les victimes conductrices et les victimes non conductrices.
Selon la qualitĂ© de la victime, lâexonĂ©ration du conducteur ou du gardien du vĂ©hicule est plus ou moins admise.
Lâarticle 3 de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985 fait une diffĂ©renciation au sein des victimes non conductrices.
Certaines victimes peuvent se voir opposer leur faute inexcusable, cause exclusive de lâaccident.
Ces victimes doivent ĂȘtre ĂągĂ©es de plus de 16 ans et moins de 70 ans et, quel que soit leur Ăąge, ne doivent pas ĂȘtre titulaires, au moment de lâaccident, dâun titre leur reconnaissant un taux dâincapacitĂ© permanente ou dâinvaliditĂ© au moins Ă©gal Ă 80 %.
La faute inexcusable, cause exclusive de lâaccident, doit ĂȘtre prouvĂ©e par le conducteur ou le gardien du vĂ©hicule, qui sera alors totalement exonĂ©rĂ©.
En lâespĂšce, la Cour de cassation valide le raisonnement de la Cour dâappel dâAix en Provence qui a pu dĂ©duire que Monsieur X. âđąđ·đąđȘđ” đ€đ°đźđźđȘđŽ đ¶đŻđŠ đ§đąđ¶đ”đŠ đ·đ°đđ°đŻđ”đąđȘđłđŠ đ„âđ¶đŻđŠ đŠđčđ€đŠđ±đ”đȘđ°đŻđŻđŠđđđŠ đšđłđąđ·đȘđ”đŠÌ đČđ¶đȘ đâđąđ·đąđȘđ” đŠđčđ±đ°đŽđŠÌ đŽđąđŻđŽ đłđąđȘđŽđ°đŻ đ·đąđđąđŁđđŠ đąÌ đ¶đŻ đ„đąđŻđšđŠđł đ„đ°đŻđ” đȘđ đąđ¶đłđąđȘđ” đ„đ¶Ì đąđ·đ°đȘđł đ€đ°đŻđŽđ€đȘđŠđŻđ€đŠ, đŠđ” đą, đąđȘđŻđŽđȘ, đ€đąđłđąđ€đ”đŠÌđłđȘđŽđŠÌ đ¶đŻđŠ đ§đąđ¶đ”đŠ đȘđŻđŠđčđ€đ¶đŽđąđŁđđŠâ.
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